Une rédaction web d’excellence s’appuie sur la maîtrise de plusieurs notions et techniques en référencement naturel. Si vous débutez, une formation incluant un coaching rédactionnel personnalisé est vivement conseillée : visitez cette page pour structurer votre apprentissage.
Cette démarche vous permet de mieux comprendre et d’appliquer avec plus d’efficacité les règles d’optimisation que nous allons voir ensemble dans cet article.
1. Ne pas viser la position n° 1, mais la position zéro
Lorsqu’une page web atteint la position zéro dans les résultats de recherche de Google, cela signifie qu’elle s’affiche au-dessus de la page web qui occupe la première position.
Google favorise l’affichage d’une page en position zéro par un encart occupant un bel espace qui capte l’attention de l’internaute, au détriment des résultats qui suivent.
Il s’agit d’un featured snippet permis par Google. Un extrait du contenu de la page en question est mis en avant : du texte et une image.
Exemple d’affichage d’une page web en position zéro dans les résultats de Google :
Atteindre la position zéro est une sorte de Graal en rédaction web SEO.
Cela signifie en effet que :
- Google estime que votre contenu est d’une excellente qualité, meilleure que celle des contenus concurrents,
- votre texte est considéré comme étant la meilleure réponse apportée par rapport à un mot clé tapé dans le moteur.
Cette mise en exergue de votre page web en position zéro génère plus de clics et draine plus de visiteurs sur votre site internet.
Je développe cette notion de qualité liée au référencement naturel à travers les éléments suivants.
2. Comprendre l’intention de recherche associée au mot-clé principal
Le premier élément crucial pour fournir un contenu de qualité réside dans la compréhension de l’attente qui se cache derrière un mot-clé ou une expression clé que l’internaute tape dans Google.
Une personne cherche une réponse à une question précise sur internet. L’objectif est donc d’identifier quelle question est posée, afin de pouvoir fournir la réponse adéquate en termes de contenu.
Si votre contenu apporte une réponse différente à celle qui est attendue, votre page web ne se positionnera pas. C’est aussi simple et radical que ça !
Faisons l’exercice ensemble : tapons l’expression « couper du bois » dans Google et observons les résultats en images :
- Que peut-on observer ?
- Que peut-on constater ?
Réponse : Les internautes qui tapent « couper du bois » dans Google, cherchent des solutions pour couper du bois.
L’intention de recherche associée à l’expression clé correspond donc à une question de type « comment » ?
Le contenu que vous souhaitez rédiger doit donc fournir la réponse adéquate pour que votre page web se positionne !
3. Observer la SERP de Google et détecter des attentes liées
Maintenant, allons plus loin dans la compréhension du désir de réponses attendues par les internautes en rapport avec ce mot-clé. Pour ce faire, rien de plus simple : il suffit d’observer la SERP de Google, ou la page de résultats de recherche.
Dans l’image suivante, l’auto-complétion permet d’identifier des attentes spécifiques :
Toujours dans la SERP, on remarque des PAA sous forme d’un encart mis en valeur, les People Also Ask, ou autres questions posées par les internautes en français :
Il est important d’observer et de noter les suggestions trouvées pour enrichir votre contenu.
4. Interroger Asking Franklin pour obtenir des questions inhérentes
L’outil Asking Franklin passe au crible un mot-clé pour restituer de nombreuses questions en rapport. C’est un excellent moyen complémentaire de détecter des attentes spécifiques, des mots-clés de longue traîne.
Dans l’image suivante, on peut voir quelques questions suggérées par l’outil Asking Franklin en rapport avec notre expression clé :
Ce n’est qu’une petite partie des suggestions que peut vous proposer Asking Franklin.
A cette étape, vous récoltez encore de la donnée précieuse pour enrichir votre contenu sous forme de formulations interrogatives.
De quoi enrichir votre contenu par des réponses qui correspondent à ces attentes…
5. Obtenir le champ lexical SEO avec Youtext.guru
Comment obtenir le vocabulaire obligatoire à utiliser dans son texte ?
Facile : utilisez le logiciel Youtext.guru.
Démonstration de Youtext.guru en vidéo
Cet outil d’aide à la rédaction vous indique le champ lexical SEO à utiliser pour rédiger un texte ciblant un mot-clé.
Vos avantages :
- Vous détectez les termes importants et les mots plus secondaires sur lesquels vous concentrer,
- Vous pouvez corréler les termes fournis par l’outil avec ceux que vous avez récoltés via la SERP de Google.
Malin non ?
6. Se documenter pour maîtriser son sujet
La qualité d’un texte dépend de votre maîtrise de l’information, associée au respect du champ sémantique attendu.
La connaissance approfondie du sujet est pour moi un ingrédient indispensable, à la fois pour apporter un contenu pertinent à vos lecteurs, mais aussi pour démontrer à Google votre expertise.
Maîtriser son sujet en appliquant les bonnes règles d’optimisation SEO permet de faire nettement la différence dans la SERP.
Le must : être capable d’en parler de vive voix au cours d’une conversation.
Voici plusieurs moyens pour maîtriser son sujet :
- échanger avec les experts métiers, spécialistes produits,
- questionner les utilisateurs et clients,
- chercher l’information auprès de sources fiables et reconnues,
- regarder sur d’autres moteurs que Google (YouTube, Amazon, Pinterest,…),
- observer comment le sujet est traité aux USA ou ailleurs,
- etc.
Dans l’image suivante, on remarque les attentes liées au mot-clé « couper du bois » dans le moteur de recherche YouTube :
7. Lire et analyser les textes des pages web concurrentes
Un excellent rédacteur web est avant tout un observateur capable de prendre du recul. Il doit donc lire et analyser la qualité des informations fournies sur les pages concurrentes, celles qui se positionnent dans le top 10 des résultats de Google.
Cela lui permet :
- d’identifier le traitement de l’information,
- de comprendre pourquoi Google favorise ces pages dans la SERP,
- de déterminer le niveau de complexité à restituer dans le contenu,
- d’observer la richesse du contenu (images, vidéos, etc.),
- de calculer la longueur des textes en nombre de mots.
Bon à savoir : l’outil Youtext.guru vous indique un score d’optimisation SEO du texte de chaque page concurrente en fonction d’un mot-clé visé.
Le rédacteur peut ainsi estimer les efforts rédactionnels et SEO qu’il doit fournir pour obtenir un résultat à la hauteur des contenus concurrents.
8. Fournir le meilleur contenu sur le sujet
Pour passer en tête de peloton et se positionner au-dessus des pages web concurrentes dans la SERP, il faut être le meilleur sur le sujet. Être le meilleur signifie fournir le contenu qui répond le mieux aux attentes des lecteurs.
Vous comprenez ainsi pourquoi :
- il est crucial de chercher les attentes et les questions dans la SERP et via des outils dédiés,
- il est capital de maîtriser son sujet,
- il est important d’utiliser le champ lexical SEO qui correspond au vocabulaire qui fait sens.
Autre indicateur de qualité :
Les contenus longs (de plus de 3000 mots) reçoivent 3 fois plus de trafic, 4 fois plus de partages sur les médias sociaux, et 3,5 plus de backlinks que les articles de longueur moyenne (901-1200 mots).
Source : SEMrush
La recherche de la qualité d’information s’inscrit dans une logique de contenu « ultime », c’est-à-dire de réponse ultime apportée à l’internaute.
Interprétez « contenu ultime » par « contenu fouillé ». Certains professionnels appellent cette démarche « 10 X Content », ou encore « gratte-ciel ».
9. Rédiger un texte structuré pour le web
Le contenu texte doit aussi être hiérarchisé afin :
- d’être compris facilement par les robots de Google,
- d’être indexé,
- de faciliter la lecture.
Google aime que les éléments soient bien rangés, bien structurés.
Il faut par ailleurs faire preuve de pédagogie pour intéresser le lecteur.
Le rédacteur doit ainsi remplir plusieurs conditions :
- renseigner les headings HTML, c’est-à-dire les titres ou balises Hn : H1 H2 H3 (…),
- intégrer des listes à puces,
- mettre des mots en gras,
- éviter les gros pavés de textes,
- favoriser les phrases courtes,
- aérer le texte, sauter des lignes,
- réfléchir à un plan limpide bien entendu.
Dans l’image suivante, on remarque que Google favorise les contenus bien structurés en affichant les titres H2 dans la SERP (juste en dessous de la balise meta description) :
10. Placer ses mots-clés avec subtilité
La répétition bête et méchante d’un mot-clé dans le texte est contre-productive. Heureusement pour nous (nous sommes tous des lecteurs), les algorithmes de Google évoluent pour toujours mieux comprendre ce que cherche l’internaute.
Et c’est tant mieux, car cela force les rédacteurs :
- A soigner la qualité de l’information délivrée,
- A enrichir le texte sémantiquement parlant.
Synonymes, attentes, questions, champ lexical : voici autant d’éléments pour lesquels il faut comprendre le contexte d’utilisation afin de pouvoir le restituer (mieux que les autres !).
Placez vos mots-clés sans exagérer : l’important est de ne pas perdre le lecteur, de lui apporter du sens.
Ma vision : apporter un contenu riche au lecteur, dans tous les sens du terme !
11. S’interdire le duplicate content
La méthode du rédacteur fumiste est pénalisante pour un site internet :
- S’il copie-colle du contenu déjà existant issu d’une page sur une autre page d’un même site web, il y a risque de contenu dupliqué sur le même site web,
- S’il copie-colle du contenu issu d’un autre site pour le mettre dans une page web du site pour lequel il rédige, idem.
Pour un contenu identique, Google favorise l’une des deux pages au détriment de l’autre.
Et le gagnant n’est pas toujours celui qu’on croit…
La règle en rédaction web SEO : toujours fournir un contenu unique et original sur chaque page qui se trouve sur le web.
De plus, copier-coller, ce n’est pas palpitant. Vous ne trouvez pas ?
12. Réaliser un maillage interne cohérent
Le rédacteur doit connaître l’arborescence sémantique du site internet pour lequel il produit des textes. C’est indispensable pour insérer des liens internes vers d’autres pages du site. On appelle cela le maillage interne.
Ces liens doivent respecter une certaine logique qui doit envoyer un signal clair à Google : le moteur doit pouvoir identifier le site sur une thématique bien définie.
Exemple de structure sémantique fictive en image :
- Combien de liens par page ?
- Lien contextualisé ou lien suggéré ?
- Combien de niveaux ?
Les réponses à ces questions dépendent de votre arborescence et de votre « ambition sémantique » !
13. Mentionner des sources d’autorité et insérer les liens externes
Citer des chiffres, des résultats d’études ou encore des citations d’experts ou d’institutions reconnues appuient le discours du rédacteur. Ces arguments représentent une sorte de preuve et montrent que votre contenu est recherché, fouillé.
Exemple de citation avec mention de la source en image :
Citez des sources en rapport avec votre sujet, issues de sites reconnus et puissants en termes d’autorité : Google identifie que vous savez de quoi vous parler. Vous lui envoyez un signal supplémentaire très positif.
14. Chercher des médias pour enrichir son contenu
Voici quelques éléments qui rendent votre contenu plus attractif et agréable à la lecture :
- Les images, photos, illustrations,
- Les schémas explicatifs,
- Les gifs animés,
- Les infographies,
- Les vidéos.
Google favorise également l’expérience utilisateur, ainsi que les contenus vidéo issus de sa plateforme YouTube… jusque dans l’affichage dans la SERP.
Où chercher ?
- YouTube,
- Pinterest,
- Google images,
- Dans votre banque d’image favorite.
15. Rédiger ses balises Title et meta description
Les balises Title et meta description sont les premiers éléments que l’internaute voit !
Il est donc essentiel de les renseigner et de les optimiser pour le référencement naturel.
Bien entendu, ces éléments doivent être rédigés en fonction de l’intention de recherche, du champs lexical SEO et de tout ce que nous avons vu précédemment dans cet article…
Par ailleurs, la longueur de chaque balise est limitée en nombre de caractères. Heureusement, vous pouvez vous faciliter la tâche en utilisant un simulateur de SERP.
Voici en image un exemple de balises dans le simulateur SERP SEOmofo :
16. Intégrer son contenu dans son CMS
En phase d’intégration dans un CMS, plusieurs éléments doivent être pris en compte pour optimiser le référencement naturel du contenu :
- l’URL de la page selon l’arborescence sémantique,
- les balises Title et meta description,
- les titres,
- les listes à puces,
- le sommaire,
- les médias,
Il faut rédiger, mais aussi pouvoir intégrer ces éléments correctement. Un CMS de type WordPress permet ceci. J’aime particulièrement le plug-in WordPress Rankmath pour renseigner les balises title et meta description. Avec ce plug-in, il est en effet possible de personnaliser le preview des réseaux sociaux.
Exemple en image, toujours avec notre mot-clé favori :
17. Optimiser ses images
Vous devez être vigilant sur trois éléments pour optimiser vos images :
- Le poids de chaque fichier,
- Le nom de chaque fichier,
- Les attributs de chaque fichier.
Le poids d’un fichier image doit être considéré : plus il est lourd, plus il va ralentir le chargement de votre page web. Une page qui met du temps à se charger, ni l’internaute ni Google n’aiment ça.
Un outil en ligne tel que compressor.io vous aide à réduire ce poids. Pour le nommage du fichier, veillez à utiliser un mot-clé, sans accent et les mots séparés par des « -».
Enfin, voici en image les attributs obligatoires « alt » et « titre » à renseigner, toujours avec la bonne expression clé :
18. Promouvoir son contenu pour obtenir de la popularité
L’un des piliers du référencement naturel est la popularité d’un contenu. La popularité d’un site et d’une page web s’acquiert finalement comme dans la vraie vie :
- l’expert doit être cité souvent en référence lorsqu’un sujet est abordé,
- les coordonnées du spécialiste sont transmises,
- son nom revient souvent dans les espaces de conversation.
Elle s’acquiert par divers signaux en ligne cumulant la notoriété et la confiance :
- les citations,
- les backlinks,
- les signaux sociaux.
Voici pourquoi l’auteur de cet article démontre son expertise ailleurs que sur son propre site web !
Rédiger SEO friendly = rédiger pour le lecteur
Ce serait aussi simple que ça ?
Si l’on y réfléchit bien, l’optimisation SEO d’un texte réside principalement dans l’observation des attentes et du vocabulaire utilisé, attendu par les internautes.
Il faut certes être attentif à de nombreux éléments et maîtriser son sujet pour optimiser un texte.
Cependant, lorsqu’on s’applique avec empathie à fournir un contenu de qualité au lecteur, on se rend finalement compte que tout est lié.
Il devient ainsi beaucoup plus naturel de rédiger de manière à voir sa page référencée.
J’espère que cette checklist vous sera utile et qu’elle vous aidera à trancher définitivement dans la SERP.